La réparation de cicatrices est également une spécialité du Docteur Lupanzula. En effet, de nombreux patients font appel à nos services afin de rendre moins visible la cicatrice issue d’une précédente intervention. Certaines cicatrices sont apparentes et ce surtout, lorsque les cheveux sont portés courts ou relevés.

Ces cicatrices sont souvent la conséquence d’une mauvaise évaluation pré-opératoire. Le patient vient alors à notre clinique en vue d’une réparation de cicatrice(s).

A propos de la zone donneuse

FUE (Follicular Unit Extraction)

C’est une technique qui consiste à prélever des unités folliculaires tout en préservant la zone donneuse. On prélève 15 à 25% de la surface donneuse totale répartis de manière à préserver l’harmonie parmi les cheveux restants. Cela permet aussi d’éviter une confluence des micro-cicatrices qui donnerait l’apparence de cicatrices plus grandes et un aspect «mité». Cette technique nécessite également d’utiliser un punch de diamètre inférieur ou égal à 1 millimètre (0,75; 0,8; 0,85; 0,9 ou 1 mm de diamètre) permettant une incision circulaire autour de l’unité folliculaire à prélever jusqu’à une profondeur arrivant à mi-hauteur du derme (+/- 5mm). L’unité folliculaire est alors extraite par simple traction, à l’aide de micro-forceps.

Indications :

  • Personnes souhaitant éviter de longues cicatrices visibles au niveau de l’occiput, voire sur les côtés de la tête;
  • personnes ayant tendance à développer des cicatrices hypertrophiques et élargies;
  • personnes dont la zone donneuse n’est pas suffisamment étendue pour prélever de STRIP;
  • personnes ayant un cuir chevelu sans aucune laxité (en raison d’un risque que la fermeture soit très difficile si un STRIP est posé ainsi que d’un risque élevé de nécrose.

Avantages :

  • Cicatrices de très petit diamètre donc très peu visibles, d’autant plus si le prélèvement a été bien réparti sur une large surface du cuir chevelu et tout en laissant des cheveux entre ceux prélevés;
  • guérison rapide de la zone donneuse donc retour à une activité socio-professionnelle normale envisageable au bout d’une semaine;
  • est désormais accessible à tous types de patients.

Inconvénients :

  • En cas de prélèvement excessif (aussi appelé “overharvesting”), il y a un risque de cicatrisation confluente causant des cicatrices larges et visibles à l’oeil nu (aspect « mité »). Cet aspect « mité » sera également observé lorsque des punchs de diamètre important (> 1 mm) ont été utilisés.
  • le facteur temps lors du prélèvement: il faudra plus de temps pour prélever la même quantité de greffons que lors d’une FUT car les greffons sont extraits 1 par 1. La dextérité de l’opérateur est est à prendre en compte mais, dans tous les cas, l’extraction sera limitée à 1500 à 2200 unités folliculaires par jour.
  • le taux de transection peut être considérable pour des mains non expérimentées.
  • coût plus élevé car cette méthode nécessite davantage de minutie, de dextérité, d’expérience et de patience.

FUT (STRIP/ Technique de la bandelette)

Les dimensions de la bandelette à prélever lors d’un FUT sont fonction de la laxité (souplesse) du cuir chevelu et du nombre d’unités folliculaires au cm2 (densité).

La laxité du cuir chevelu varie d’une personne à une autre mais aussi d’une zone à une autre chez une même personne. Pour les patients ayant une laxité faible, on préconise un massage régulier du cuir chevelu durant les 2 mois précédant l’intervention. Cet exercice permettra de gagner quelques millimètres de laxité. C’est elle qui déterminera la largeur de la bandelette que le chirurgien pourra prélever.
Le calcul du nombre de greffes nécessaires pour couvrir une certaine surface et la mesure de la densité permettront d’évaluer avec précision les dimensions (longueur x largeur) du STRIP à prélever.

Une fois la bandelette prélevée, une suture effectuée profondément à l’aide de fil résorbable permettra de réduire la tension des tissus sous-cutanés pour obtenir une fine cicatrice de 0,2 à 1,5 mm de large.

De manière occasionnelle, on peut constater des cicatrices élargies. Plusieurs origines sont probables :

  • Vascularisation diminuée avec un faible apport de sang jusqu’à la cicatrice. C’est un phénomène que l’on observe souvent dans certains cas de “révision” de cicatrice.
  • Tension élevée sur la suture.
  • Tension extrême au niveau de la plaie après la suture, liée à un oedème post-opératoire important.
  • Laxité trop importante.
  • Capacité de chaque patient à cicatriser.